samedi 22 mai 2010

Et quand tu crois que c'est finit... et ben y'en a encore.



ANNA GAVALDA: Allez, il faut pleurer une bonne fois pour toutes. Tarrir les larmes, presser l'éponge, essorer ce grand corps triste et puis tourner la page. Penser à autre chose. Mettre un pied devant l'autre et tout recommencer.
On me l'a dit cent fois. Mais penses à autre chose. La vie continue. Tu n'as pas le droit de te laisser aller. Secoues-toi.
Oui je sais, je sais tout ça. Mais comprenez moi, je n'y arrive pas.

JEUX D'ENFANTS: Fini le jeu, les jeux, le piman de mon exixtance. J'erre dans la vie comme on erre dans une tragédie de racine. Ou suis-je? Qu'ai-je fait? Que dois-je faire encore? Quel transport me saisit? Quel chagrin me dévore? AaH ne puis-je savoir si j'aime ou si je hais? Il m'a assasiné! Trucidé, égorgé, baisé, enculé et dans d'autres rimes... rendu tarrée!

C'est le genre de choses que j'écrivais avant. Vous voyez, ça n'a pas vraiment changé... Je suis tannée de ce bordel, j'en peux plus, je veux juste que ça finisse. Une bonne fois pour toute! Pour toujours!

lundi 17 mai 2010

Qui suis-je pour décider que ma vie vaut plus que celle de quelqu'un d'autre?

Pendant une seconde je reste l'esprit vide, puis regarde dans le miroir cette vision plus pâle et plus mince de moi-même que je suis devenue. Même mes yeux semblent inertes. Mais ce n'est pas mon corps qui est malade. Ce sont mes entrailles. Mes entrailles sont vides, car j'ai eu trop peur de continuer à vivre, une peur totalement égoiste et pitoyable.
Égoiste et pitoyable, c'est ce que je suis. Je n'aurai pu trouver meilleure description.
J'ai tout gaché, tu as tout gaché, nous avons tout gaché. Je le savais. Depuis le début. C'est finit? Tout est finit. Et, je suis finie. Ma vie est finie? Peut- on vivre sans amis?
Je ne comprends toujours pas comment des humains en arrivent à s'infliger de telles souffrances les uns aux autres.

dimanche 9 mai 2010

Mais maintenant j'ai de vrais amis.


"Que nous est-il arrivé, tu sais? Je ne sais plus qui je suis. Ou comment j'en suis arrivée là. Qui j'étais me manque. Je veux à nouveau avoir un chez moi, tu sais? Et de vrais amis. Le genre d'amitiée en laquelle on croyait. Ça me manque. Et tu me manques. J'imagine que tout me manque."

Je sais que tu le sais, c'est ton choix, c'est toi qui a décidé, mais moi? Moi tu ne m'as jamais rien demandé. Mais ça y ait je commence à t'oublier, oui oui tu vois c'était long, mais j'y suis arrivée. C'est sur, j'oublierai jamais tout ce qu'on a fait mais peu à peu ton visage disparait. Au début j'avais peur. Peur de le laisser partir, ce visage, le tient, il s'estompait lentement, un peu plus chaque jours. Je me raccorchais au moindre petit détail qui pouvait me ramener à toi mais tout ça est fini. tu m'entends? FINIT. Non je n'ai plus de chez moi. Ça aussi c'est finit. Mais maintenant j'ai de vrais amis, le genre d'amis que tu m'as empéché de me faire durant ces trois ans. Et que j'étais incapable d'avoir, parce que TU étais là, tu m'avais tout pris. T'aimer plus que ma propre vie tu t'en souviens? FOUTAISES! Mais maintenant j'ai de vrais amis, tu sais? Le genre d'amitié en laquelle on croyait.
A DIEU BITCH.

dimanche 2 mai 2010

Hambre.


Je n'aurai plus jamais faim, me suis-je dit. Il était huit heures du soir et j'avais faim. J'ai 20 ans, et fini de grandir. On mange pour grandir. Je ne grandirai plus, me suis-je dit. Je ne mangerai plus que le minimum. Ce qu'il faut pour durer. Cela fait comme un champ d'exploration immense, la découverte d'un territoire sauvage et secret.

Je vis avec la faim, je la mate, je la dompte, je l'apprivoise, je l'endors. Après avoir été cruelle, elle se calme toute seule, il suffit d'attendre. Je sais qu'un bonbon la trompe. J'aime la sentir toute la journée, juste en dessous du plexus, un courant d'air qui me réunit à l'air du ciel. Je concidère que la faim me donne une énergie immense, une légèreté de sarcasme. Mes pieds ont moins à porter, et même si [le monde me dit que dans quelque temps on ne me vera plus, ou que je n'ais plus de seins et que les gars aiment les formes], je suis fière de mon entreprise. J'allège le monde.

Rompre le cycle de la douleur, de l'avidité, des déchets, du trop. Si je mange rien, rien ne me mangera.

Je sèche les repas, j'échappe aux chaînes alimentaires, à toutes les chaînes. Je m'ennivre de faim, je m'exalte de théories immenses, dont j'attrape des bouts qui m'arrangent.