Pendant une seconde je reste l'esprit vide, puis regarde dans le miroir cette vision plus pâle et plus mince de moi-même que je suis devenue. Même mes yeux semblent inertes. Mais ce n'est pas mon corps qui est malade. Ce sont mes entrailles. Mes entrailles sont vides, car j'ai eu trop peur de continuer à vivre, une peur totalement égoiste et pitoyable.
Égoiste et pitoyable, c'est ce que je suis. Je n'aurai pu trouver meilleure description.
J'ai tout gaché, tu as tout gaché, nous avons tout gaché. Je le savais. Depuis le début. C'est finit? Tout est finit. Et, je suis finie. Ma vie est finie? Peut- on vivre sans amis?
Je ne comprends toujours pas comment des humains en arrivent à s'infliger de telles souffrances les uns aux autres.
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